Source : Inventaire général du Patrimoine culturel d'Aquitaine
Maison La Solitude, 3 rue Jeanne-d'Arc, Villeneuve-sur-Lot (47, Lot-et-Garonne)
Inventaire général, 1999
Maison La Solitude, 3 rue Jeanne-d'Arc, Villeneuve-sur-Lot (47, Lot-et-Garonne)
Inventaire général, 1999
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![Vue de l'allée de platanes menant à la maison maison00-petit.jpg](/images/stories/villa2/maison00-petit.jpg)
![Logis, élévation nord maison01-petit.jpg](/images/stories/villa2/maison01-petit.jpg)
![Logis, vue d'ensemble depuis le nord-est maison02-petit.jpg](/images/stories/villa2/maison02-petit.jpg)
![Logis, vue d'ensemble depuis le sud-ouest maison04-petit.jpg](/images/stories/villa2/maison04-petit.jpg)
![Élévation ouest du logis et des dépendances adossées sur la cour maison03-petit.jpg](/images/stories/villa2/maison03-petit.jpg)
![Jardin, vue du bassin et du tertre du côté de la grotte, depuis le nord-est maison05-petit.jpg](/images/stories/villa2/maison05-petit.jpg)
![Jardin, chemin sud-ouest et départ du tertre maison06-petit.jpg](/images/stories/villa2/maison06-petit.jpg)
![Jardin côté sud, vue prise de l'est maison07-petit.jpg](/images/stories/villa2/maison07-petit.jpg)
Commentaire descriptif : Bâtiment flanqué de deux tours d'angle, avec galeries à l'est et cour de dépendances à l'ouest (dite Cour aux Moines). Jardin côté sud, allée de platane côté nord jusqu'au portail.
Parties constituantes : jardin d'agrément, cour, ferme, volière, bassin, grotte artificielle, belvédère, allée, verger.
Historique : Un linteau chanfreiné en remploi peut dater du 16e ou du 17e siècle, appartenant peut-être au bâtiment qui figure sur le plan de Villeneuve en 1786. La maison est reconstruite pour l'essentiel dans la 1ère moitié du 19e siècle, entre une allée de tilleuls au sud et une allée de platanes plantée au nord. En 1869, la construction de la voie ferrée coupe la perspective : un jardin d'agrément avec grotte ornée, belvédère, bassin, chemins sinueux, sont aménagés entre le chemin de fer et la maison pour pallier la réduction du terrain et la fermeture de la perspective par un mur de soutènement en meulière. Au début du 20e siècle, la demeure appartient à Antoine Gaston Sicaud, avocat, ancien juge suppléant ; sa fille, Sabine Sicaud (habitant célèbre), auteur de Poèmes d'enfant, récompensée par un Jasmin d'Argent, y a vécu toute sa vie (1913-1928). La ferme et la cour dite Cour aux Moines sont bâties après 1912, date du plan Berger.