Livre d'or
Guy
mercredi 23 octobre 2013 04:21
Merci Laurent !
Votre histoire personnelle m'a beaucoup plu et surtout ému ! Vous avez été touché par la grâce et cela me trouble et me réconforte à la fois. La poésie tout comme la beauté et la musique peuvent tout transfigurer ! Le cancre devient un génie !
Encore une fois : "Bravo pour ce message fort touchant !"
Votre histoire personnelle m'a beaucoup plu et surtout ému ! Vous avez été touché par la grâce et cela me trouble et me réconforte à la fois. La poésie tout comme la beauté et la musique peuvent tout transfigurer ! Le cancre devient un génie !
Encore une fois : "Bravo pour ce message fort touchant !"
laurent gurgui
mardi 22 octobre 2013 20:30
Pour arriver ici, je me suis souvenu de quelques mots :"vous parler, que dire" et miracle ! je retrouve le fameux poème de mes 16 ans et l'histoire de Sabine Sicaud. Je ne connaissais que ce poème mais j'avais imaginé exactement son visage, sa vie, la maison. Notre professeur de français nous avait donné ce poème en commentaire de texte et pour une fois je rendis ma copie .
J'ai toujours été un cancre, c'est-à-dire que je n'ai jamais ouvert un cahier de devoir ni appris une leçon. Toujours au fond de la classe à rêver à côté de la fenêtre, entre 0 et 5 sur 20 et beaucoup de punitions pour mes feuilles blanches aux interrogations. Mais lorsque le prof a rendu les copies, il a traversé la classe, se place devant moi, tenant ma double feuille, et annonce : "19.5 sur 20 car la perfection n'existe pas, ceci est un chef-d'œuvre, vous avez complètement pénétré le poème". Tous le fayots se sont retournés et j'ai gagné leur respect jusqu'à la fin de l'année. C'était mon Everest. Malheureusement j'ai perdu ce devoir mais je me souviens d'avoir crié avec elle dans ce texte .
Voilà, ce sera le seul chef-d'œuvre de ma vie, mais Sabine Sicaud me l'a permis.
Merci de me l'avoir fait retrouver .
J'ai toujours été un cancre, c'est-à-dire que je n'ai jamais ouvert un cahier de devoir ni appris une leçon. Toujours au fond de la classe à rêver à côté de la fenêtre, entre 0 et 5 sur 20 et beaucoup de punitions pour mes feuilles blanches aux interrogations. Mais lorsque le prof a rendu les copies, il a traversé la classe, se place devant moi, tenant ma double feuille, et annonce : "19.5 sur 20 car la perfection n'existe pas, ceci est un chef-d'œuvre, vous avez complètement pénétré le poème". Tous le fayots se sont retournés et j'ai gagné leur respect jusqu'à la fin de l'année. C'était mon Everest. Malheureusement j'ai perdu ce devoir mais je me souviens d'avoir crié avec elle dans ce texte .
Voilà, ce sera le seul chef-d'œuvre de ma vie, mais Sabine Sicaud me l'a permis.
Merci de me l'avoir fait retrouver .
Guy
mardi 22 octobre 2013 16:19
J'ai reçu ce matin un magnifique poème-hommage de Jean PEPICQ intitulé "Sabine".
Merci Jean.
Je vous l'offre en toute amitié.
Sabine
Dans le désert de Solitude
Il y a un chat nommé Bouchut
Dans le désert de Solitude
Il y a un cheval nommé Diego
Dans le désert de Solitude
Il y a une maman nommée Fillou
Et un papa nommé... Papa
Dans le désert de Solitude
Il y a aussi un grand frère nommé Claude
Mais surtout dans le désert de Solitude
Il y a une petite fille qui a mal et qui pleure
Qui a peur et qui pleure
Et qui ne veut plus avoir mal
Et qui ne veut plus avoir peur
Et qui ne veut pas mourir
Sabine ô mon enfant
Combien faut-il de bras pour t'armer de tendresse
Et combien de baisers pour chasser la douleur
Des questions bien sûr je ne sais que poser des questions
Mais qui me répondra
C'est bien la peine de connaître tant de chemins
si l'on ne peut marcher sur aucun
C'est égal si tu veux je prendrai l'autre chemin
celui qui n'est pas marqué sur la carte
Et je suis sûr que je t'y retrouverai
Car c'est le chemin des poètes
Le chemin où on n'a pas mal
ou alors c'est pour rire
Le chemin où on n'a pas peur
c'est comme au cinéma
Le chemin où on ne meurt pas
Puisqu'on vit pour toujours
Comme les elfes
(2010)
(Poème de Jean PEPICQ)
Nota bene.
Ce poème avec l'accord de l'auteur figure aussi dans notre rubrique "Hommages poétiques"
Merci Jean.
Je vous l'offre en toute amitié.
Sabine
Dans le désert de Solitude
Il y a un chat nommé Bouchut
Dans le désert de Solitude
Il y a un cheval nommé Diego
Dans le désert de Solitude
Il y a une maman nommée Fillou
Et un papa nommé... Papa
Dans le désert de Solitude
Il y a aussi un grand frère nommé Claude
Mais surtout dans le désert de Solitude
Il y a une petite fille qui a mal et qui pleure
Qui a peur et qui pleure
Et qui ne veut plus avoir mal
Et qui ne veut plus avoir peur
Et qui ne veut pas mourir
Sabine ô mon enfant
Combien faut-il de bras pour t'armer de tendresse
Et combien de baisers pour chasser la douleur
Des questions bien sûr je ne sais que poser des questions
Mais qui me répondra
C'est bien la peine de connaître tant de chemins
si l'on ne peut marcher sur aucun
C'est égal si tu veux je prendrai l'autre chemin
celui qui n'est pas marqué sur la carte
Et je suis sûr que je t'y retrouverai
Car c'est le chemin des poètes
Le chemin où on n'a pas mal
ou alors c'est pour rire
Le chemin où on n'a pas peur
c'est comme au cinéma
Le chemin où on ne meurt pas
Puisqu'on vit pour toujours
Comme les elfes
(2010)
(Poème de Jean PEPICQ)
Nota bene.
Ce poème avec l'accord de l'auteur figure aussi dans notre rubrique "Hommages poétiques"
Guy
mardi 15 octobre 2013 18:01
Autre message de Monsieur Jean-Luc Pittet qui nous signale un destin assez semblable d'une autre jeune poète morte à 13 ans pas très loin de la ville où Sabine Sicaud est née :
" Il nous est née à Bourlens, tout proche de chez nous, en 1861,une poétesse au destin si proche de celui de Sabine, Hélène Courty, terrassée
à 13 ans en 1874, par la fièvre typhoïde.
Comme Sabine, elle pense souvent à la mort ; extrait de son journal :
"Lorsque je vois devant moi tant de bonheur recueillir, et ces promesses qui paraissent si près à se réaliser, il me semble impossible de vivre longtemps aussi heureuse, l'avenir est si beau que je ne puis m'empêcher de croire
qu'il fera comme ces brillants mirages de l'Arabie, qui s'effacent lorsqu'on est prêt d'y toucher. La mort ne m'attend-elle pas sur cette route si belle et couverte de fleurs."
La municipalité a édité une plaquette où figurent quelques poèmes et sa biographie."
" Il nous est née à Bourlens, tout proche de chez nous, en 1861,une poétesse au destin si proche de celui de Sabine, Hélène Courty, terrassée
à 13 ans en 1874, par la fièvre typhoïde.
Comme Sabine, elle pense souvent à la mort ; extrait de son journal :
"Lorsque je vois devant moi tant de bonheur recueillir, et ces promesses qui paraissent si près à se réaliser, il me semble impossible de vivre longtemps aussi heureuse, l'avenir est si beau que je ne puis m'empêcher de croire
qu'il fera comme ces brillants mirages de l'Arabie, qui s'effacent lorsqu'on est prêt d'y toucher. La mort ne m'attend-elle pas sur cette route si belle et couverte de fleurs."
La municipalité a édité une plaquette où figurent quelques poèmes et sa biographie."
Guy
dimanche 13 octobre 2013 04:21
Merci Jean-Luc PITTET !
Pour ton beau témoignage !
"Bonjour à tous
Enfant, j'ai souvent entendu ma grand-mère dire :
"Adieu paniers, les vendanges sont faites !"
Elle utilisait souvent, dans le cours de la conversation, ce propos que je prenais pour un mystérieux adage.
Un ami me prêta voilà quelques années, l'ouvrage
"Poèmes d'enfant" (dédicacé à Léo Delbergé de la main de l'auteur).
Quelle émotion intense n'ai-je pas ressenti à l'attaque de la lecture du troisième poème de l'ouvrage intitulé : "la graine de raisin oubliée" !
Ma grand-mère avait dix ans quand naquit Sabine, et elle a donc eu connaissance, d'une manière que j'ignore, de l'oeuvre de l'enfant prodige.
Aujourd'hui, j'ai le bonheur d'avoir dans ma bibliothèque les deux ouvrages de poèmes de Sabine Sicaud.
Ses "Poèmes d'enfant" sont ornés de ce délicieux envoi de sa main :
"A Monsieur et Madame Puis,
Puisque ces choses les amusent..." Sabine Sicaud
Pour ton beau témoignage !
"Bonjour à tous
Enfant, j'ai souvent entendu ma grand-mère dire :
"Adieu paniers, les vendanges sont faites !"
Elle utilisait souvent, dans le cours de la conversation, ce propos que je prenais pour un mystérieux adage.
Un ami me prêta voilà quelques années, l'ouvrage
"Poèmes d'enfant" (dédicacé à Léo Delbergé de la main de l'auteur).
Quelle émotion intense n'ai-je pas ressenti à l'attaque de la lecture du troisième poème de l'ouvrage intitulé : "la graine de raisin oubliée" !
Ma grand-mère avait dix ans quand naquit Sabine, et elle a donc eu connaissance, d'une manière que j'ignore, de l'oeuvre de l'enfant prodige.
Aujourd'hui, j'ai le bonheur d'avoir dans ma bibliothèque les deux ouvrages de poèmes de Sabine Sicaud.
Ses "Poèmes d'enfant" sont ornés de ce délicieux envoi de sa main :
"A Monsieur et Madame Puis,
Puisque ces choses les amusent..." Sabine Sicaud
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